Soutien à Keywan Karimi cinéaste iranien emprisonné pour un film

Nous relayons l’appel au soutien à Keywan Karimi, en reprenant le texte de Delphine Noels publié sur le groupe Facebook de soutien.
Cliquez, partagez : https://www.facebook.com/groups/1614703335493153/

Aujourd’hui 23 novembre 2016, Keywan Karimi, cinéaste iranien, entre en prison pour y purger une peine d’un an et 223 coups de fouet. Son crime? La réalisation d’un film: Writing on the City, un documentaire sur les graffiti de Téhéran.

Pour rappel, l’année passée en 2015, suite à la réalisation de ce film, il avait été condamné à 6 ans de prison et 223 coups de fouets. Sa condamnation a été ramenée à un an ferme, 223 coups de fouet et cinq ans avec sursis par la cour d’appel. Keywan Karimi est convaincu que la révision de peine n’aurait pas eu lieu sans le soutien international dont il a bénéficié à l’époque (soutien des professionnels du cinéma, et d’Amnesty international). Les autorités iraniennes sont sensibles à la pression internationale.

A l’heure de son entrée en prison, Keywan Karimi lance un nouvel appel à la communauté internationale pour demander sa libération. Plus nous ferons pression sur les autorités iraniennes, plus celle-ci deviendra possible.

Comment aider Keywan?

• En signant et partageant l’appel à la libération de Keywan qui va bientôt être mis en ligne.

• Si vous êtes journaliste ou que vous travaillez dans les médias, faire connaître la situation de Keywan est d’une aide précieuse. Si vous n’êtes pas journaliste, mais que vous en connaissez, prendre le temps de sensibliser à cette cause. (toutes les infos sur l’affaire Keywan Karimi sont disponibles sur demande)

• En réalisant une petite “lettre video” à envoyer à Keywan Karimi. L’idée de ce projet est née parmi les proches de Keywan à Téhéran. Ce qu’ils souhaiteraient obtenir, c’est 223 lettres videos qui émaneraient du monde entier en protestation à sa peine de prison. La réalisation de ces petites lettres videographiques peut être de facture extrêmement simple: Un plan séquence, une voix off suffisent. C’est le geste qui compte. Keywan essayera de répondre à ces lettres depuis la prison.

• En faisant en sorte que les festivals de cinéma se fassent le relais de ce mouvement de soutien. Il faut savoir qu’avant d’entrer en prison, Keywan s’est battu pour terminer la réalisation de son premier long métrage de fiction, Drum. Le film a été sélectionné au festival de Venise cette année.

Toutes les autres idées sont les bienvenues. Si vous souhaitez contribuer à soutenir Keywan Karimi à votre façon, n’hésitez pas à vous signaler.

Rejoignez le groupe Facebook de soutien:
https://www.facebook.com/groups/1614703335493153/?fref=ts

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